Les fiches conseils d'Europêche

Quels hameçons pour pêcher au toc ?

hameçon pour pêcher au toc

Souvent négligé, le choix de l’hameçon pour pêcher au toc est pourtant capital. Car utiliser un hameçon adapté ou non peut complètement changer les résultats.

Souvent relégué au second plan, l’hameçon est pourtant un élément particulièrement important du montage toc. Les hameçons de mauvaise qualité ou de forme inadaptée sont en effet catastrophiques sur les résultats, se répercutant aussi bien sur le nombre de touches (moins nombreuses) que sur le nombre de truites manquées ou décrochées (beaucoup plus nombreuses). Son importance vis-à-vis des manqués ou des décrochés est facile à comprendre et notamment liée à la qualité de son piquant. Mais l’hameçon joue également un rôle vis-à-vis de la présentation des appâts, qui est trop souvent négligée. Un appât esché sur un hameçon mal adapté car trop gros, trop lourd ou avec une mauvaise forme est bien moins attractif que le même appât sur un hameçon adapté. Utiliser un bon hameçon est donc particulièrement important. Revu des principaux points qui font d’un hameçon qu’il est bon … ou non.

Les qualités d’un bon hameçon pour pêcher au toc

Il existe des critères de qualité qui sont communs à tous les « bons » hameçons. On peut ainsi citer :

  • La qualité de l’acier qui les compose. Celui-ci ne doit pas trop se déformer (en rapport avec son diamètre de fer bien entendu) ni être trop cassant.
  • L’hameçon doit également être régulier et sans aspérité extérieure.
  • La qualité du piquant est primordiale, non seulement pour piquer les truites, mais aussi pour escher les appâts fragiles sans les abîmer. Les procédés d’affutage chimique ont permis des progrès considérables de ce point de vue. On peut tester le piquant d’un hameçon en faisant glisser sa pointe perpendiculairement sur un ongle. Si elle s’y accroche, c’est bon signe. Sinon, à éviter. Mais attention : certains hameçons ont un bon piquant mais s’émoussent très rapidement, dès le premier contact avec un caillou. C’est rédhibitoire. Le piquant doit non seulement être irréprochable, mais également durer.
  • Enfin, l’ardillon est un élément à ne pas négliger. Un ardillon trop marqué, pour sécurisant qu’il puisse paraître, est loin d’être la panacée. Mieux vaut un micro ardillon, qui suffit à retenir le poisson et ne gêne en rien la pénétration de la pointe dans la gueule du poisson, pas plus qu’il n’abîme l’appât lors de l’eschage.

Des hameçons adaptés aux différents appâts

Ces qualités, tous les bons hameçons pour pêcher au toc doivent les avoir. Reste qu’il n’existe pas UN mais DES bons hameçons. Car à chaque type d’appât correspond un hameçon adapté. On n’utilise pas le même hameçon pour pêcher au ver, des mouches naturelles ou des larves aquatiques. Pourquoi ? Parce que chaque appât a des caractéristiques différentes (forme, taille, poids, fragilité). Et pour tenir compte de ces caractéristiques, il faut utiliser un hameçon adapté, par sa forme, son poids et éventuellement sa couleur. La longueur de la hampe doit être proportionnelle à la taille de l’appât. Il est par exemple préférable d’utiliser un hameçon à hampe longue pour pêcher au ver, car la taille de ce dernier le permet et que cela facilite à la fois l’eschage et le décrochage des truites. En revanche, il faut des hampes courtes pour pêcher avec des mouches naturelles de manière à mieux dissimuler l’hameçon aux yeux des truites. Simple bon sens.

Quant au poids de l’hameçon, il est en grande partie proportionnel au diamètre du fer. Les appâts légers (teigne, larves aquatiques) ne supportent pas d’être alourdies, « sur-lestées », par un hameçon trop lourd. Ils nécessitent donc impérativement des hameçons fins de fer. En revanche, on peut utiliser des modèles un peu plus forts de fer pour un appât comme le ver, naturellement dense. Mais attention à ne pas exagérer, car les refus engendrés par un hameçon trop lourd, qui sur-leste l’appât, sont nombreux avec les truites sélectives, même avec le ver.

Concernant la couleur, il est souvent préférable de l’accorder à celle de l’appât.

Fiches conseils Récentes
pêcher des gros sandres

Visez la pêche des gros sandres !

N’importe qui peut pêcher des gros sandres à un moment ou à un autre. Mais l’expérience montre que certains y parviennent bien plus régulièrement. C’est bien souvent le fruit d’une...

pêche lente en hiver

En hiver, privilégiez une pêche lente !

L’arrivée de l’hiver et du froid ralentissent nettement l’activité des carnassiers. La pêche devient donc plus difficile, mais il toujours possible de bien réussir, à condition de pêcher lentement...

Inscrivez-vous pour rester informé de l'actualité de la pêche