Les fiches conseils d'Europêche

Avec le Jigging, traquez-les en profondeur !

Le Jigging offre une opportunité supplémentaire pour traquer nos poissons favoris, dans des postes où les possibilités de le faire n’étaient jusqu’alors pas nombreuses aux leurres.

La pêche en jigging est une des rares options permettant de pêcher au leurre en profondeur. En vérité, cette technique s’apparente fortement à la pêche en « dandine », déjà pratiquée depuis longtemps par les pêcheurs français. Mais ces évolutions venant du Japon ont donné un coup de jeune et une nouvelle technicité à la « dandine », aussi bien en termes de matériel que d’actions de pêche. Elle est très intéressante pour rechercher certaines espèces comme le bar, le pagre et le denti, espèce emblématique Méditerranée, sans oublier les pélagiques comme la sériole ou la pélamide ou encore le sabre.

L’animation verticale, principe de base du jigging

Le principe du jigging est simple et consiste à animer un leurre (le jig) verticalement et à une profondeur pouvant être importante, ce dernier point étant son principal atout. Le leurre est pêchant aussi bien pendant les phases de montées que pendant celles de descentes où certaines formes de jigs favorisent les effets « papillonnants » auxquels les poissons chasseurs sont souvent réceptifs. L’animation se fait soit par l’intermédiaire du moulinet, en récupérant plus ou moins rapidement, soit par le biais de la canne. En variant à la fois la vitesse, la cadence et l’amplitude de ces récupérations, on obtient diverses formes d’animations, plus ou moins adaptées aux différentes espèces recherchées ou situations rencontrées.

Les leurres utilisés sont caractérisés par un poids relativement important (20 à 100 g couramment) et surtout une forte densité permettant une pêche en profondeur. Les principales familles de leurres utilisées sont les cuillères lourdes, les jig en bucktail, les leurres souples, et enfin les jigs de dernières générations, proches des cuillères mais qui s’en distinguent par des formes différentes, trapues ou longilignes et plus ou moins galbées.

Le jigging : particulièrement indiqué pour les pêches en profondeur

Le jigging s’adresse prioritairement aux postes profonds, où les poissons sont relativement peu sollicités. Il s’agit généralement de structures verticales, qu’elles soient naturelles (relief accidenté, tombants rocheux) ou artificielles comme par exemple les épaves. Les profondeurs de pêche peuvent varier de 20 m à plus de 100 m, en fonction de l’espèce recherchée et de sa présence ou non à ces profondeurs au gré des saisons.

Le jigging se pratique donc principalement en bateau, même si quelques applications sont possibles du bord dans certains postes qui s’y prêtent (tombants rocheux proches du bord). Son principal avantage est évidemment d’offrir de nouvelles possibilités, particulièrement pour la prospection de postes profonds rarement pêchés aux leurres. La localisation de postes propices à cette technique est évidemment essentielle à sa réussite, et l’apport de l’électronique (GPS, sondeur) est important.

Même si le jigging peut s’avérer d’une grande efficacité, il ne s’agit évidemment pas d’une technique miracle. Elle n’est efficace que pratiquée dans des conditions adéquates : sur des postes qui s’y prêtent et qui sont occupés, et avec une action de pêche et un matériel adapté. Elle ne doit en outre pas être vu comme une technique de remplacement de celles que nous avons l’habitude de pratiquer et qui ont déjà fait leur preuve mais bel et bien comme une technique complémentaire de nos techniques habituelles, et qui est particulièrement intéressante pour prospecter les postes profonds et pour rechercher des poissons chasseurs.

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