Les fiches conseils d'Europêche

Bien utiliser les leurres sonores

C’est par les différents signaux qu’il émet qu’un leurre peut déclencher l’attaque d’un carnassier. Les signaux visuels et vibratoires sont très connus, mais les signaux sonores beaucoup moins. Ils peuvent pourtant apporter un réel plus.

C’est par les signaux qu’il émet qu’un leurre est perçu par les poissons. Selon la nature de ces signaux et le comportement du poisson, les réactions peuvent être différentes : attaque alimentaire ou par agressivité, peur et fuite ou encore pas de réaction, tout est possible. Un leurre peut émettre des signaux visuels et vibratoires, gustatifs et olfactifs avec l’utilisation d’attractants, mais aussi sonores, de très nombreux leurres émettant des sons.

Des leurres bruiteurs qui émettent des signaux sonores

Comme les vibrations, les sons se propagent bien sous l’eau. Les poissons les perçoivent parfaitement grâce à leur oreille interne. Ils y sont sensibles, et ces sons sont souvent les premiers signaux perçus et jouent donc un rôle important pour la détection des leurres. C’est surtout vrai dans des environnements turbulents où la perception d’un leurre peut être parasitée et n’est jamais facile pour les poissons.

Les sons émis par un leurre peuvent être de simples cliquetis des pièces métalliques qui s’entrechoquent entre elles (un hameçon avec son anneau brisé par exemple). Mais ils peuvent également provenir de dispositifs spécialement conçus pour ça. Les concepteurs de leurres savent en effet utiliser l’influence des sons sur les poissons et ont développé des dispositifs « bruiteurs ». Ces dispositifs équipent désormais de nombreux leurres. Le plus fréquent consiste à intégrer des billes dans le corps du leurre, qui vont s’entrechoquer lorsqu’il rentre en action. Pour les leurres durs, c’est facile, en intégrant les billes dans la cavité du corps lors de sa fabrication. Mais même les leurres souples peuvent en bénéficier. Il est en effet possible d’insérer de petites capsules contenant de petites billes dans le plastique du corps.

Il existe différents types de sons selon le type de billes et leur nombre. Pour la fréquence, les billes en verre émettent des sons aigus alors que celles en acier produisent des sons plus graves, qui se propagent plus loin. Quant à l’intensité, elle dépend principalement des dimensions de la cavité dans laquelle sont placées les billes et qui joue le rôle de caisse de résonnance, mais aussi la taille des billes.

Quand et comment miser sur les signaux sonores ?

Les sons servent à capter l’attention du poisson et à lui signaler la présence du leurre. Mais ils peuvent également inquiéter voire effrayer les poissons selon leur comportement et les conditions. Mieux vaut ainsi utiliser des leurres très bruiteurs lorsque les conditions extérieures parasitent la perception et la localisation du leurre, comme des courants forts et turbulents ou des vagues avec du ressac. C’est aussi une bonne solution dans les postes profonds pour faire monter des poissons.

En revanche, lorsque l’environnement est calme, le moindre signal est facilement perçu. Des sons trop intenses peuvent alors effrayer les poissons. Un leurre avec des sonorités douces et de faible intensité est donc préférable. Voire un leurre complètement silencieux, préférables avec des poissons méfiants et éduqués. Même chose pour les postes peu profonds, où les sons « rebondissent » contre le fond et la surface et se propagent rapidement.

Bien sûr, les signaux sonores émis par un leurre peuvent apporter un plus. Mais ils peuvent aussi effrayer les poissons. Loin d’une recette magique à systématiser, ces signaux sonores doivent donc être mis en œuvre à bon escient.

 

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