Les fiches conseils d'Europêche

Calamars en eging

Calamars en eging

C’est en hiver que les calamars sont les plus abondants le long de nos côtes. C’est l’occasion de parties de pêche amusantes, et notamment d’essayer l’« eging », une technique venue du japon qui fait merveille sur ces céphalopodes.

Il existe plusieurs façons de pêcher le calamar, que ce soit avec des appâts (comme un poisson gras esché sous un bouchon) ou avec les incontournables turluttes, des leurres spécialement dédiés à la pêche des céphalopodes. Ces leurres sont le plus souvent utilisés en potence sur des montages terminés par un lest ou une autre turlutte de forte densité. Mais depuis quelques années, les rayons de nos détaillants se garnissent de turluttes nouvelle génération d’une grande technicité. 

L’eging nécessite une turlute montée « en direct »

Fanatiques de pêche aux leurres, les japonais ont développé une approche spécifique pour traquer seiches et calamars avec des turluttes d’une grande technicité. Elle est basée sur des animations très particulières, alternant accélérations brutales et phases de nage « planante » pendant laquelle la turlutte ralentie en redescendant vers le fond. Ces variations brutales de vitesse se révèlent très attractives auprès des seiches et calamars qui possèdent une excellente vision et sont attirés de loin.

Pour bien réaliser ces animations, la turlutte est fixée en direct, sans lest additionnel comme c’est le cas des montages habituels. Cette petite différence change radicalement la donne et ouvre de nouvelles possibilités d’animation, surtout avec les turluttes dernière génération, spécialement conçues pour cette forme de pêche. Ces dernières sont en effet des leurres très pointus, étudiés pour alterner accélérations brutales et phases de descente planante. C’est d’ailleurs souvent pendant celle-ci que survient la touche, toujours subtile et délicate à percevoir.

Des turlutes de différentes densité pour pêcher en eging

Si les turluttes « modernes » possèdent toutes plus ou moins la faculté à évoluer de cette manière, il en existe cependant une variété importante. Les conditions de pêche pouvant être très différentes (profondeur du poste, présence ou non de courant, calamar au fond ou en surface, etc.), les pêcheurs Japonais ont conçu des modèles présentant des caractéristiques différentes, permettant de s’adapter à ces différentes situations. Les turluttes existent en différentes tailles, codées à la Japonaise de 1,5 à 5, les tailles standards étant 3,0 et 3,5, correspondant respectivement à 11 et 12 cm. D’une manière générale, on utilise plutôt les tailles 3,5 à 4,0 pour les calamars.

Mais le plus important est leur différence de densité, qui va les faire descendre plus ou moins rapidement vers le fond. La densité est indiquée par la vitesse de descente en seconde/m. On trouve ainsi des turluttes à descente lente, moyenne et rapide, voire très rapide. Les premières sont à utiliser pour prospecter près de la surface ou dans des zones peu profondes ou garnies d’herbiers. Les turluttes à descente moyenne permettent de bien prospecter entre deux eaux alors que les rapides sont nécessaires pour prospecter les zones profondes ou les courants marqués.

Enfin, les turluttes sont décorées de différents coloris. Mais de ce point de vue, seuls les essais au bord de l’eau permettent de trouver la tendance du moment. Pour ne pas se surcharger, on peut simplement choisir quelques modèles aux teintes très contrastées, afin de proposer des turluttes vraiment différentes.

Venue du Japon comme beaucoup de formes de pêche au leurre techniques, l’eging donne un sacré coup de jeune à la pêche des céphalopodes et du calamar en particulier. Elle ouvre de nouvelles possibilités et procure des résultats parfois infiniment supérieurs à ceux des approches plus traditionnelles.

 

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