Les fiches conseils d'Europêche

Pêche au chironome en réservoir

Très abondants et présents dans tous les plans d’eau, les chironomes constituent une proie fréquente pour les truites des réservoirs. D’où l’importance d’en avoir dans sa boite à mouche et de savoir les utiliser.

Les « réservoirs » (ces lacs empoisonnés en belles truites) permettent de pêcher à la mouche quasiment toute l’année et surtout pendant que les rivières de 1ère catégorie sont fermées. Toutes les formes de pêche à la mouche peuvent y être pratiquées, du streamer à la sèche en passant par la pêche en nymphe. Mais les pêches fines, aussi bien sous l’eau avec des nymphes qu’en surface avec mouches sèches, sont les plus passionnantes.

Les chironomes : des moucherons qui ressemblent à des moustiques

Les éclosions de chironomes représentent une des situations les plus fréquentes et favorables pour pratiquer ces techniques fines, aussi bien sous l’eau qu’en surface. Les chironomes sont de petits insectes qui ressemblent à des moustiques. À la fois fréquents et abondants dans la plupart des réservoirs, ils forment des nuages de moucherons dès que la larve, un petit « vers » de quelques millimètres de long, s’est transformée en insecte adulte aérien. Ces périodes d’éclosions sont très prisées par les truites, qui les consomment à tous les niveaux : sous l’eau lorsque la nymphe quitte le fond où elle vit pour gagner la surface, dans la pellicule de surface où la nymphe effectue sa dernière mue et se transforme en adulte ailé, et enfin sur la surface ou l’adulte ailé stationne un peu avant de prendre son envol.

Lors des éclosions de chironomes, les truites peuvent se montrer très sélectives, particulièrement sur la taille et le niveau de présentation de la mouche. Si le niveau d’évolution des mouches (sous, dans ou sur la surface de l’eau) est important dans tous les cas, elle est primordiale avec les chironomes. Il existe ainsi divers modèles imitant l’insecte à tous les stades et destinés à pêcher à différents niveaux : nymphe, émergente et sèche. Elles sont à essayer en priorité dès qu’une éclosion de chironomes se produit et entraîne les truites en surface pour y « cueillir » nymphes et moucherons dans des gobages souvent discrets.

La pêche au chironome nécessite du doigté

La pêche au chironome fait partie des techniques fines en réservoir. Compte tenu de la taille des insectes et donc de leurs imitations, il n’est guère possible d’utiliser des bas de ligne trop gros. On peut cependant monter jusqu’au 20/100 pour pêcher avec des « trains » d’imitations, surtout dans les réservoirs peuplés de gros sujets, qui peuvent prendre violemment ces mouches et entraîner des casses aussi inattendues que désagréables. Mais des pointes de bas de ligne en 14 ou 16/100 sont plus fréquentes, voire du 12/100 ou encore moins lorsque le vent ne ride pas la surface et rend les truites très méfiantes. Dans le cas de l’utilisation de bas de ligne assez forts, la grande transparence du fluorocarbone est un atout pour déjouer la méfiance des truites.

Lorsque l’on pêche au chironome, on peut animer les nymphes, par des tirées lentes qui imitent leur ascension naturelle vers la surface. En revanche, l’utilisation d’émergentes ou de sèches ne nécessite pas d’animation. On peut également disposer plusieurs imitations sur le même montage. Ce train de mouche doit alors placer la nymphe la plus lourde en pointe, et d’autres nymphes ou des émergentes au-dessus, montées sur des potences. Enfin, inutile de préciser qu’avec des bas de ligne fins, il est judicieux de faire preuve de doigté aussi bien pour le ferrage que pour la bagarre avec des truites qui sont régulièrement d’un gabarit conséquent, pleine d’énergie et très combatives.

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