Ouverture de la pêche de la truite : préparez la !

Dans quelques jours, l’ouverture de la truite nous rassemblera tous au bord de l’eau. Avec le même objectif : la réussir en prenant quelques truites. Pour y arriver, mieux vaut bien se préparer. Voici comment bien se préparer en 5 points.

Préparer son matériel

De nombreux pêcheurs de truites rangent leur matériel aussitôt après la fermeture et ne le ressortent que la veille de l’ouverture suivante. S’il fallait réparer un anneau, mieux fixer un porte moulinet, renouveler le nylon qui a vieilli et perdu de sa résistance ou encore vérifier le contenu de la boite de plombs ou des pochettes d’hameçons, il est bien tard pour s’en apercevoir ! En plus de sa vérification, la préparation du matériel quelques jours avant la date est aussi bienvenue. Monter quelques bas de lignes d’avance, au chaud et tranquillement chez soi peut être une bonne idée, surtout s’il fait froid et que les doigts sont engourdis, sans oublier la lumière faible au petit matin qui ne facilite pas la réalisation des nœuds.

Reconnaitre son parcours

Même si ce n’est pas toujours facile, surtout si on ne vit pas à proximité des rivières, la reconnaissance du ou des parcours dans lesquels on pense faire l’ouverture est toujours une bonne idée. En effet, une rivière change souvent avec les crues d’hiver. Parfois un peu, parfois bien plus. Retrouver ce secteur qu’on connaissait si bien totalement différent n’est jamais facile. On perd ses repères, et il faut tout réapprendre : les bons postes où il faut passer du temps, cette portion pas terrible qui doit être passée rapidement, cet arbre couché qui rapporte toujours quelques touches… Reconnaitre un parcours quelques jours avant l’ouverture permet aussi de mieux se mettre dans l’ambiance, de prendre quelques repères, en observant par exemple le niveau et la couleur de l’eau.

Réfléchir sa stratégie

Une ouverture se réussit toujours sur la tactique mise en place. On peut évidemment décider de toujours faire la même chose au même endroit. Des fois ça marche, et des fois non, selon les conditions. Cela revient à subir les événements. A l’inverse, préparer et anticiper différents scénarios selon les conditions de pêche (débit, température, météo, fréquentation, comportement des truites, …) permet d’être plus réactif le jour J et de trouver plus rapidement la solution qui nous fera réussir. Pour cela, il faut être réactif et mobile.

Choisir la bonne rivière

Toutes les rivières ne sont pas intéressantes pour faire l’ouverture. Les conditions de pêche du moment, en fonction du débit et de la température d’eau, comptent autant voire plus que le cheptel de truites qu’elles abritent. En règle générale, mieux vaut choisir les rivières prenant leur source à basse altitude pour l’ouverture, surtout s’il fait froid, car elles sont moins froides et donc plus favorables en début de saison. S’il fait froid, les secteurs d’altitude, souvent très tentant par leur densité de truites et leurs paysages, ne sont pas très favorables car trop froid. Mais ils peuvent être un bon choix si la température est douce. Pour les débits, les ruisseaux et petites rivières sont intéressants par niveaux élevé, alors que les grandes rivières sont plus favorables quand les niveaux sont bas.

Choisir le bon parcours

Le choix du parcours est un des points essentiels pour réussir son ouverture. En fonction du débit, de la force et la direction du vent, de la fréquentation des berges, un parcours pourtant riche en truites ne sera pas intéressant alors qu’un autre, pourtant moins bien peuplé à priori, se révélera plus favorable. Même si elle est importante, la différence ne se fera pas sur la technique, mais plutôt sur la combinaison entre le parcours choisi et les conditions du moment. Si les niveaux sont bas, mieux vaut privilégier les secteurs étroits, avec une bonne profondeur. Par niveau fort au contraire, en cas de pluie ou de fonte de neige par exemple, on a plutôt intérêt à choisir des secteurs plats, assez large, où la rivière peut s’étaler un peu.