Les fiches conseils d'Europêche

Pêche au coup : bien présenter son appât

Les poissons blancs sont des poissons très tatillons et donc très exigeants sur la présentation des appâts. En dehors du soin apporté au montage et au réglage de la ligne, la façon de présenter son appât est très importante.

La pêche au coup est une des plus fine et subtile qui soit. Les poissons blancs sont en effet très exigeants sur la présentation des appâts, d’autant plus qu’ils sont petits. C’est justement parce qu’ils ne sont pas gros et qu’on utilise de très petits appâts, que chaque erreur est amplifiée sous l’eau et a des conséquences importantes. Ainsi, si les poissons blancs peuvent permettre de réaliser de grosses bourriches et de vivre des journées animées et passionnantes, ils peuvent également conduire à des échecs frustrants lorsque la présentation ne leur convient pas.

Faire vivre son appât par des micro-animations

La plupart du temps, la seule préoccupation du pêcheur consiste à trouver le bon niveau de présentation, d’où le grand soin apporté à la connaissance de la topographie du poste par un sondage minutieux, puis un réglage soigné de la position du flotteur sur la ligne, de manière à ce que l’appât soit présenté à la bonne profondeur, c’est-à-dire celle où se nourrissent les poissons. Pourtant, une bonne présentation passe aussi en partie par le bon contrôle de la ligne et les micro-animations qu’on peut imprimer à l’appât. Ces animations (qui n’ont bien évidemment rien à voir avec celles de la pêche au leurre par exemple, tant en amplitude qu’en intensité) peuvent être un vrai plus et nettement améliorer les résultats. C’est vrai en plan d’eau et plus encore en rivière. Et elles concernent certaines espèces plus que d’autres, chacune ayant des réactions différentes et ses préférences en matière d’évolution de ses proies. En eau stagnante (lacs et étangs, mais aussi canaux), la plupart du temps, une présentation neutre (c’est à dire appât immobile) sera celle qui produira le plus de touches. Sans oublier que certaines espèces n’aiment pas les appâts qui bougent (carpe, tanche, grosses brèmes). Mais dans d’autres situations, de légères animations de la ligne (et donc de l’appât) augmentent le nombre de touches, particulièrement avec le gardon. En eau calme, on procède alors en soulevant ou en déplaçant légèrement la ligne de quelques centimètres avant de la laisser de nouveau immobile quelques secondes, puis de nouveau la déplacer légèrement. On procède alors à des séquences de micro-déplacements de la ligne, qui font vivre un peu plus l’appât sous l’eau et peuvent nettement améliorer le nombre de touches.

Une nécessité d’animer son appât en rivière

En rivière, les données changent du fait du courant. On procède alors en ralentissant la ligne dans sa dérive, en la retenant plus ou moins. Sous l’effet du courant, cette retenue va alors légèrement faire décoller l’appât du fond. Et le relâcher qui va suivre va le faire redescendre sur le fond et poursuivre sa dérive. Il ne faut surtout pas exagérer ces actions sur la ligne : nous nous adressons à des poissons qui ne sont pas des chasseurs et nous pêchons aux appâts et pas au leurre. Les mouvements de l’appât doivent donc être minimes, relativement lents et mesurés. Mais ils peuvent apporter un réel plus et ces animations doivent être systématiquement essayées dès que les touches ralentissent ou se font attendre.
Toujours en rivière, chaque espèce a ses préférences en termes de présentation, notamment de vitesse d’évolution des appâts. Certaines préfèrent un appât qui dérive naturellement (barbeau et chevesne particulièrement), d’autres au contraire un appât qui dérive plus lentement que le courant environnant (gardon, brème) d’où le bénéfice d’une ligne ralentie. D’autres espèces enfin préfèrent un appât carrément arrêté (grosses brèmes notamment et gros cyprinidés en général), d’où une tenue de ligne qui bloque la dérive dans le courant. C’est un point très important à prendre en compte dans le choix de la ligne, car on ne peut pêcher correctement « à bloquer » que si la ligne est suffisamment lourde pour éviter à l’appât de trop décoller du fond. L’utilisation de flotteurs spéciaux (flotteurs plats notamment) est alors un réel plus lorsque le courant est marqué.

 

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