Les fiches conseils d'Europêche

Pêche en mer aux appâts : optimisez vos bas de ligne

L’attractivité d’un appât tient beaucoup à sa présentation, qui dépend en grande partie des caractéristiques du bas de ligne. Faire varier son bas de ligne pour l’adapter aux différentes situations de pêche est donc un point important.

La qualité de la présentation est un point déterminant lorsqu’on pêche en mer avec des appâts. Mal présenté, même le meilleur des appâts perd une grande partie de son attractivité. Il faut donc chercher à toujours optimiser la présentation de ses appâts. Cela passe par le montage, et particulièrement par le bas de ligne, qui doit varier en fonction des conditions de pêche, des appâts utilisés et des poissons recherchés. Il est en effet très important qu’un appât « vive » aux yeux des poissons, c’est-à-dire soit animé au gré des courants, même des plus légers. Trop bridé, il est suspect, surtout pour les poissons les plus méfiants qui le refusent. Bien entendu, la situation n’est pas binaire et la présentation n’est pas systématiquement bonne ou mauvaise. Elle peut être plus ou moins bonne ou mauvaise, selon les cas. Cela signifie donc qu’un appât peut prendre des poissons même sans être parfaitement présenté. Mais il en prendra toujours plus avec une présentation optimisée. C’est pourquoi il faut toujours chercher à l’améliorer pour la faire coller à la situation du moment.

Savoir choisir la bonne longueur du bas de ligne

Le premier paramètre à prendre en compte est la longueur du bas de ligne. En théorie, plus elle est importante et plus l’appât est libre et donc attractif. Mais beaucoup de liberté signifie également plus de risques d’emmêlage. La longueur doit donc absolument être adaptée aux conditions. Dans une mer calme, dans laquelle les poissons sont plus méfiants et ont le temps d’observer un appât, il est impératif qu’il se comporte librement et soit donc éloigné du plomb. D’autant que les risques d’emmêlage sont faibles. On aura donc intérêt à utiliser un bas de ligne suffisamment long, c’est-à-dire d’au moins 60 cm. Cette valeur est cependant un minimum, la longueur pouvant être bien supérieure, jusqu’à 2 m ou plus avec un trainard coulissant. Mais il est alors impératif de n’utiliser qu’un seul bas de ligne. Si on en met plusieurs, ils ne doivent pas être trop longs sous peine d’emmêlages fréquents. Il faut en outre veiller à ce que leur longueur ne permette pas à l’hameçon d’atteindre le bas de ligne suivant. Le raisonnement change avec une mer agitée. Les poissons y sont moins chipoteurs. Et les courants plus forts augmentent les risques d’emmêlages. Le bas de ligne doit donc être plus court, mais sans trop toutefois : 30 à 60 cm représente ainsi un bon compromis par mer forte.

Jouer sur la souplesse du bas de ligne

L’autre paramètre important vis-à-vis de la présentation est la souplesse du bas de ligne. Celle-ci varie bien entendu avec son diamètre, mais aussi avec la nature du matériau qui le constitue. Un fil de gros diamètre est toujours plus rigide et laissera donc moins de liberté à un appât. Il est primordial d’en tenir compte et de faire varier le diamètre avec les conditions du moment, mais aussi la nature de l’appât. Plus celui-ci est petit et léger, et plus il est facilement bridé. On choisira donc un bas de ligne plus fin avec un petit ver qu’avec un morceau d’encornet par exemple. Quant à l’état de la mer, la règle est simple : plus elle est calme et plus le bas de ligne doit être fin (30 à 20/100, parfois moins avec de petits appâts) et inversement, il sera plus gros par mer agitée (30 à 45/100) pour apporter rigidité pour éviter les emmêlages, et sécurité en cas de combat avec un gros poisson. La nature du bas de ligne va jouer aussi sur sa souplesse. S’il existe des différences significatives entre les marques de nylon, c’est encore plus vrai entre nylon et fluorocarbone. Plus rigide, ce dernier devient très intéressant par mer agitée dans laquelle les risques d’emmêlages sont toujours plus importants. Enfin, du fait de son indice de réfraction de la lumière proche de celui de l’eau, le fluorocarbone est moins visible que le nylon. Plus discret, il sera donc également intéressant dans des eaux très claires, surtout si la mer calme rend les poissons méfiants.

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